Lutte et traitements contre les chenilles processionnaires à Nouvoitou près de Rennes en Ille et Vilaine
On dit d’un arbre qui porte des nids de chenilles processionnaires que c’est un hébergeur.
Tous les ans à la même période, on reparle des chenilles processionnaires comme un véritable fléau dont la dangerosité est avérée non seulement pour l’Homme mais aussi pour les animaux. Elles sont également très préjudiciables pour les végétaux concernés.
Deux sortes de chenilles sont recensées :
- La processionnaire du pin
- La processionnaire du chêne
Leur répartition géographique progresse chaque année vers le nord de la France, sous l’influence du changement climatique mais aussi de l’activité commerciale du bois.
La processionnaire du pin est aujourd’hui la plus présente en région Bretagne.
Les communes les plus touchées en Ille et Vilaine sont celles où la densité de pins est la plus forte à savoir la frange littorale de Saint Briac à Cancale.
Son nid est facilement reconnaissable par l’imposant cocon blanc qu’il forme. Les plus grands nids peuvent atteindre jusqu’à 1mètre de long.
La processionnaire du chêne est aussi présente en Bretagne mais de façon moins prégnante.
Les populations évoluent par gradation, l’insecte peut ainsi pulluler trois années de suite avant de voir le nombre d’individus baisser nettement.
Nos interventions
- Nous mettons en oeuvre différentes techniques de lutte selon les situations rencontrées et vos attentes. Il peut s'agir d'actions isolées ou alors de moyens combinées. Leur mise en oeuvre ne relève pas des saisons mais du cycle biologique de l'insecte.
- Le piégeage des chenilles : Se réalise au moyen d’une gouttière disposée tout autour du tronc de l’arbre colonisé. Au moment ou les chenilles quittent le nid et entament leur procession dite « de nymphose », elles sont canalisées dans la gouttière qui les dirige dans un sac suspendu rempli de terre. Croyant avoir trouvé le lieu idéal, elles s’enfouissent pour entamer leur processus de transformation. Elles sont piégées. Le sachet est ensuite retiré. les chenilles sont détruites à l’aide d’une solution liquide ajoutée dans le sac. L’ensemble y compris le sac sont orientés dans une filière spécialisée pour valorisation.
- La lutte mécanique : Consiste à enlever manuellement les nids présents dans l’arbre. L’intervention se fera dès l’apparition des premiers signes d’infestation et en tout état de cause avant la sortie du nid des chenilles. Toutes les mesures de protection seront prises pour mener à bien l’opération de prélèvement dans l’arbre. La destruction des nids par incinération sera préférée à tout autre méthode.
- Le piégeage des papillons : S’opère pendant la période d’envol du papillon en juillet/août par la pose de pièges à phéromone de synthèse. L’objectif est de diminuer la population de papillons mâles pour réduire les accouplements et la ponte des papillons femelles.
- La lutte microbiologique : S'opère en fin d'année entre les mois de septembre et décembre alors que le cycle biologique est au stade larvaires L1 à L4 par la pulvérisation sur le feuillage des arbres infestés, d'un bioinsecticide. Pour la processionnaire du pin, il s'agit d'une bactérie appelée Bacillus Thuringiensis Kurstaki (BtK)
- La lutte par les oiseaux : Un certain nombre d'oiseaux raffole des chenilles processionnaires. A elles seules, les Mésanges Charbonnières consomment une quantité importante de chenilles. Cette régulation parfaitement biologique est rendu possible par l'installation de nichoirs à mésanges et leur sédentarisation sur les zones infestées. Elle vise à réduire les populations de chenilles et à diminuer la pression sur le développement des végétaux.
- La lutte par combinaison de plusieurs méthodes permet d'obtenir des résultats visibles rapidement.
Les risques si vous n'intervenez pas
- Pour les humains :
- Les réactions inflammatoires peuvent être locales : urticaire, conjonctivite, toux irritative. Elles disparaitront après quelques jours. En cas d’évolution ou de persistance, il faudra consulter votre médecin.
- Dans d’autres cas, les réactions peuvent être de type allergiques graves (oedème laryngé, choc anaphylactique, etc ….) qui nécessitent une prise en charge médicale immédiate avec hospitalisation pouvant parfois entrainer le décès de la personne.
- Pour les animaux, les risques sont tout aussi graves et la prise en charge par le vétérinaire s’impose. La réactivité du propriétaire est déterminante car il s’agit bien souvent d’urgence vitale. En cas de piqûre, l’animal développera une forte irritation qui le poussera à se lécher et à se gratter. Il dispersera les effets sanitaires sur les autres parties de son corps et particulièrement sur sa truffe, ses babines et sa langue. Les réactions vont se multiplier et deux conséquences graves vont survenir : La nécrose de la langue empêchant l’alimentation et le choc allergique ou anaphylactique qui va affecter la respiration. Elles peuvent être fatales. Vos animaux de compagnie sont concernés et notamment le chien qui essaie de croquer les chenilles pour jouer.
- Pour les végétaux : le risque est la défoliation partielle ou totale qui inéluctablement fragilisent les arbres. Leur croissance est aussi ralentie. Dans le cas de défoliations répétées, les arbres largement colonisés finiront en revanche malades et mourront.
N'attendez pas pour agir à titre curatif ou préventif !
Que vous soyez particuliers, collectivités publiques, gestionnaires d’immeubles, professionnels de la restauration et des métiers de bouche, hôteliers, agriculteurs/éleveurs, de l’agroalimentaire, etc….
Ne laissez pas s’installer une situation désagréable et gênante.
Nos experts sont à votre écoute pour vous apporter des solutions adaptées et efficaces.
Que se soit en prévention pour sauvegarder vos biens ou alors pour régler une situation existante, n’hésitez à nous contacter .
Pour une information, un diagnostic ou un devis faites appel à un professionnel : ACNI Environnement
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En savoir plus sur les chenilles processionnaires
On dit d’un arbre qui porte des nids de chenilles processionnaires que c’est un hébergeur. Au vue des conséquences qui en résultent, nul doute qu’il